Dimanche, à Saint-Pierre-la-Cour, Marius Durville a atteint la barre des 50 succès grâce à sa victoire au sulky de Kamandine Bleue, synonyme de passage dans le rang des professionnels. “À vrai dire, je n’y ai pas trop pensé, car c’est une jument que je découvrais”, explique le jeune homme. “J’y croyais un peu plus lors de la course suivante avec Himoko Jibay (2e). Au passage du poteau, j’ai ressenti de la satisfaction, même si c’est vrai que je n’étais pas forcément pressé d’atteindre ce cap. Concernant mon avenir, je vais essayer de travailler plus que d’habitude.

J’ai envie de continuer à œuvrer pour Benoît (ndlr, Carpentier, son patron) et courir pour lui, sans oublier de remplir les réunions de province”. S’il reconnaît que ce nouveau statut n’est pas simple, il envisage “peut-être de prendre un agent” pour lui donner un coup de pouce. Au chapitre des bons souvenirs, le jockey retient sa victoire avec “Esperanza Idole dans le Yvonnick Bodin” 2023 (lauréate par la suite du Prix de Cornulier) et la première à Vincennes pour la casaque de mon père (ndlr, Flash du Biwetz).

“J’avoue que ces deux dernières années ont été les plus belles de ma carrière avec le titre de meilleur apprenti de France et ma victoire dans le Challenge Marolles-en-Brie”, conclut-il.