
L’absence de Jenni Hermoso de la sélection espagnole, suite au scandale du baiser forcé de Luis Rubiales, “n’était pas une sanction” et a été motivée par des raisons sportives, a affirmé l’entraîneuse Montserrat Tomé devant le tribunal ce lundi.
Tomé, qui venait de succéder à Jorge Vilda à la tête de la sélection féminine, a assumé “l’entière responsabilité” de la non-sélection de Hermoso pour le match de septembre 2023, le premier après l’incident polémique. Selon elle, la joueuse n’avait pas suffisamment réintégré son équipe et d’autres joueuses étaient mieux préparées pour représenter l’Espagne.
Jenni Hermoso a finalement été rappelée en octobre.
Luis Rubiales, qui a toujours défendu que le baiser était consentant, a été contraint de démissionner et suspendu par la FIFA pour trois ans. Il est actuellement jugé pour agression sexuelle et coercition, avec une peine requise de deux ans et demi de prison. Trois autres membres de la Fédération, dont Jorge Vilda, sont également poursuivis pour avoir fait pression sur Hermoso afin qu’elle minimise l’affaire.
Le procès, ouvert le 3 février, devrait s’achever d’ici le 19 février.