La direction de l’Olympique lyonnais a annoncé lundi l’ouverture de discussions avec les partenaires sociaux en vue de la mise en œuvre d’un plan de départs volontaires concernant environ 90 salariés.

Le groupe emploie actuellement plus de 600 personnes. Récemment, la LDLC Arena et l’OL Féminin ont été vendus, dans le cadre de la stratégie du président John Textor visant à se concentrer sur le football masculin.

Eagle Football Group (EFG) a confirmé le plan de réduction des coûts, en le justifiant par la baisse des droits télévisuels de la Ligue 1 et le déficit des transferts estivaux. Pour faire face à la crise financière, EFG prévoit d’injecter 40 millions d’euros et de lever des capitaux supplémentaires grâce à la vente des actions de Crystal Palace, prévue pour la fin de l’année.

Selon des sources internes, 73 emplois seront supprimés et 20 employés seront délocalisés, ce qui ramènera l’effectif à 500 personnes. Le directeur général, Laurent Prud’homme, a indiqué que le club avait accumulé des pertes de plus de 300 millions d’euros au cours des cinq dernières années, en partie à cause de son absence de la Ligue des champions, une compétition cruciale pour le modèle économique du club.

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