Dans une déclaration claire après la réunion du Conseil municipal de Paris mardi, dirigée par la maire Anne Hidalgo, le destin emblématique du stade Parc des Princes a été confirmé. Les autorités municipales ont réaffirmé leur position selon laquelle le stade fait partie intégrante de leur patrimoine culturel et ont fermement rejeté la proposition du Paris Saint-Germain de l’acheter. La décision intervient après un long différend entre les deux parties. La question a atteint un point critique en janvier 2023, lorsque la maire Hidalgo a annoncé que le Parc des Princes ne serait pas vendu.
Le conseil municipal a soutenu sa décision, mais a souligné la nécessité de moderniser le stade pour satisfaire toutes les parties concernées sans transférer la propriété.

Le conflit a initialement surgi en raison d’un ambitieux projet d’agrandissement du stade présenté par le Paris Saint-Germain, qui augmenterait sa capacité d’environ 48 000 à 60 000 places. Ce nombre est bien en deçà des aspirations du PSG, mais reste dans les limites structurelles (un passage souterrain passe sous le stade et la construction à partir du haut est bloquée par la couverture actuelle – un élément protégé en termes de conservation).
Cependant, le club a conditionné cette rénovation à l’achat du stade, ce qui a conduit à la suspension des préparatifs après la prise de décision.
Pierre Rabadan, adjoint aux Sports, a déclaré à l’époque que la ville était ouverte au maintien du PSG au Parc des Princes, mais pas au prix du sacrifice d’un élément important du patrimoine parisien.
L’impasse a accru les craintes que le club puisse quitter son siège historique. Jérémy Redler, maire du 16e arrondissement de Paris, a mis en garde contre le grave risque de départ du PSG, après quoi la ville devrait supporter les frais financiers de maintien d’un stade vide.
Le PSG a déjà laissé entendre à plusieurs reprises qu’il pourrait chercher un nouveau domicile en périphérie de la métropole.

Début janvier 2024, les adjoints au maire, Emmanuel Grégoire et Pierre Rabadan, ont appelé les deux parties à reprendre le dialogue et ont offert au club une garantie de location à long terme comme solution de compromis. Cependant, la proposition n’a pas encore été entendue.